Le premier rendez-vous pour un suivi de grossesse comprend un examen gynécologique si le dernier frottis du col date de plus d’un an, un bilan sanguin et un échographie pratiquée par voie vaginale permettant de localiser la grossesse et d’évaluer s’il s’agit d’une grossesse unique ou multiple.
Lors du 1er contrôle:
Dépistage de la trisomie 21. Il s’agit d’un test permettant de déterminer si le fœtus a un risque faible ou augmenté d’être porteur d’une trisomie 21.
Ce test combine:
Un second dépistage est disponible depuis plus d’un an avec une sensibilité meilleure que le test du premier trimestre standard précité. Il s’agit d’un nouveau type de test qui analyse l’ADN fœtal présent dans le sang maternel.
L’assurance obligatoire de base prend en charge ce test à condition que le test standard du premier trimestre montre un risque de trisomie supérieur à 1/1000.
Dépistage pour les maladies liées à une non-fermeture du tube neural dont la plus connue est appelée la Spina Bifida.
Une échographie permet également de visualiser la morphologie du bébé, et le sexe peut être connu lors de cet examen.
Une échographie morphologique détaillée est organisée dans un centre de référence selon le lieu de domicile.
Discussion, cours de préparation à la naissance, informations sur les différents hôpitaux de la région.
Vaccination pour la coqueluche.
La femme enceinte peut développer un diabète lié à la grossesse. Pour le dépister, il existe un test appelé hyperglycémie provoquée. Ce test consiste à doser le taux de sucre dans le sang le matin à jeun. Par la suite, la femme boit un sirop contenant 75 g de glucose, et le dosage du sucre sanguin est effectué une seconde fois 1 heure après l’ingestion de la boisson sucrée, puis une troisième fois après deux heures. Cet examen peut être relativement désagréable, par sa longue durée et ses trois prises de sang. Il peut parfois engendrer des nausées, voire des vomissements ou sensations d’étourdissement.
A ce stade de la grossesse, une échographie permet de déterminer la croissance du fœtus, de dépister les éventuels bébés que l’on appelle "macrosomes", c’est-à-dire ceux dont le poids est évalué supérieur à 4 kg à la naissance ou le cas contraire, les bébés pouvant freiner leur croissance.
La consultation est débutée par un monitoring. Il s’agit de deux sondes posées sur le ventre de la mère qui permettent d’écouter la fréquence cardiaque fœtale durant un minimum de 20 minutes et de constater également les possibles contractions utérines.
Une échographie montre la position fœtale (tête en haut ou en bas) qui apporte une indication au mode d’accouchement par voie naturelle ou césarienne.
En fin de grossesse, les femmes peuvent être colonisées par un germe appelé streptocoque du groupe B qui pourrait être transmis au bébé au moment de l’accouchement. Un prélèvement vaginal permet donc de connaître la présence de ce germe dans la flore vaginale. Ainsi, la femme porteuse pourra recevoir un traitement préventif antibiotique lors de son accouchement.
Si la femme n’a pas accouché le jour du terme, un contrôle échographique s’assure de la bonne quantité de liquide amniotique et de la bonne vitalité fœtale. Si tout est dans les normes, les contrôles se feront alors de manière rapprochée tous les 4-5 jours. A partir de 7 jours après le terme, une provocation peut être proposée ou une attente jusqu’à 10-12 jours après le terme toujours sous contrôles rapprochés.
Les accouchements peuvent avoir lieu en hôpital public selon le désir et le lieu de domicile en cas d’assurance de base. (Hôpital d’Aigle-Vevey-Sion-CHUV-Morges-Yverdon-etc.)
Si vous êtes sous assurance privée, vous avez la possibilité d’accoucher en hôpital public (avec une chambre privée et le choix du médecin-chef présent lors de l’accouchement) ou en clinique privée (Lausanne).